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Union européenne Noëlle Lenoir : la France n'est pas "le mauvais élève de l'Europe"

La ministre déléguée aux Affaires européennes, Noëlle Lenoir, a estimé lundi, à l'Assemblée nationale, qu'il n'était "pas bon de laisser à penser" que la France serait devenue "le mauvais élève de l'Europe".

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"Il faut continuer à dissiper les malentendus qui ont pu se faire jour récemment", a déclaré Mme Lenoir, en présentant aux députés le projet de contribution de la France au budget 2004 de l'Union européenne. La ministre faisait ainsi allusion à la polémique provoquée par la décision du gouvernement français de maintenir en 2004 le déficit public au dessus du seuil de 3% du PIB (produit intérieur brut).
Elle a ajouté que ces "malentendus" ne "correspondaient nullement à la vocation historique" de la France, "l'un des bâtisseurs de l'Europe voici un demi-siècle". "Il n'est en particulier pas bon de laisser à penser que la France, comme certains veulent le laisser accréditer, serait devenue le mauvais élève de l'Europe", a conclu Mme Lenoir, en affirmant que "la France veut continuer d'être une force d'impulsion en Europe".
L'adhésion de 10 nouveaux Etats membres à partir du 1er mai se traduira, dans le budget de l'UE, par une augmentation de 3% des crédits de paiement (100,1 milliards d'euros) et de 12% des crédits d'engagement (111,9 Mds euros).
Comme les années précédentes, l'agriculture sera le premier poste budgétaire (47,7 milliards d'euros, soit 42,6% des dépenses), devant la poltique régionale (36,7%). La contribution française au budget communautaire 2004 est évaluée à 16,4 Mds d'euros, montant identique à celui de l'évaluation révisée pour 2003, mais en hausse de 588 millions d'euros (+3,8%) par rapport à la prévision initiale inscrite dans le budget 2003.
Avec une participation s'élevant à 17% du budget européen, la France restera le deuxième contributeur derrière l'Allemagne. Elle demeurera également la deuxième bénéficiaire, derrière l'Espagne, en raison notamment de la PAC (politique agricole commune). Les députés UMP (à l'exception de Jacques Myard qui a voté contre), UDF et PS ont voté pour ce projet de contribution, le PCF contre.


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